Investissement locatif : prorogation de la réduction d’impôt Denormandie jusqu’au 31/12/2024

Investissement locatif : prorogation de la réduction d’impôt Denormandie jusqu’au 31/12/2026

Les avantages fiscaux déclinés dans cet article sont souvent proposés en contrepartie d’une durée minimum de détention et d’un risque de perte en capital. Ils dépendent des dispositions fiscales en vigueur, susceptibles d’évolution, et du respect de certaines conditions. Chaque investisseur doit tenir compte de sa situation personnelle et ne pas avoir la fiscalité pour unique motivation.

Vous envisagez d’investir dans l’immobilier ancien ? Élargissez vos perspectives d’investissement avec une réduction d’impôt prolongée ! Découvrez les caractéristiques de cet amendement.

La loi Denormandie, visant à stimuler la rénovation de logements anciens, la restauration de logements vacants ou en très mauvais état en vue de leur mise en location conforme aux normes actuelles, bénéficie d’une prorogation jusqu’au 31 décembre 2026, grâce à un amendement intégré à la Loi de Finances pour 2024.

Le dispositif Denormandie constitue une aide fiscale destinée à encourager la rénovation de logements anciens, la restauration de logements vacants ou en très mauvais état en vue de les remettre en location, conformément aux normes actuelles, en échange d’une réduction d’impôt accordée dans le cadre d’un investissement locatif.

Initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, cette mesure est désormais étendue, offrant aux bailleurs de l’immobilier ancien situés dans des zones éligibles la possibilité de continuer à bénéficier de cette opportunité fiscale jusqu’à la fin de l’année 2026.

Cette prolongation constitue une excellente nouvelle pour les investisseurs, car elle maintient une incitation financière favorable à la rénovation de logements, contribuant ainsi à la revitalisation du marché immobilier ancien. Les zones éligibles continueront de jouer un rôle central dans cette initiative, permettant aux investisseurs de participer activement à la transformation positive des quartiers tout en tirant profit des avantages fiscaux offerts par le dispositif Denormandie.

En résumé, la prorogation jusqu’au 31 décembre 2026 de la réduction d’impôt Denormandie constitue une opportunité prolongée pour les investisseurs immobiliers de contribuer à la rénovation de l’immobilier ancien, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux attractifs.

Fin de l’avantage fiscal spécifique applicable aux meublés de tourisme classés

Modification du régime micro BIC applicable aux meublés de tourisme

Les avantages fiscaux déclinés dans cet article sont souvent proposés en contrepartie d’une durée minimum de détention et d’un risque de perte en capital. Ils dépendent des dispositions fiscales en vigueur, susceptibles d’évolution, et du respect de certaines conditions. Chaque investisseur doit tenir compte de sa situation personnelle et ne pas avoir la fiscalité pour unique motivation.

Vous proposez votre logement en location saisonnière sur des plateformes telles que Airbnb ? Ou vous avez pour projet d’investir dans de l’immobilier locatif de courte durée ? Il est essentiel, pour vous, de comprendre les changements introduits par la loi de Finances pour 2024.

Dans le contexte de la crise du logement touchant les étudiants, les jeunes actifs, et d’autres ménages, cette réforme vise à rééquilibrer le marché locatif en mettant fin aux avantages fiscaux spécifiques aux meublés de tourisme. Cette mesure intervient dans un contexte de pénurie de logements, générant des difficultés croissantes pour trouver un logement. La situation est exacerbée par le régime fiscal particulièrement avantageux accordé aux locations meublées, surtout dans les zones touristiques, où le manque de logements se combine à une flambée des prix.

Objectif gouvernemental initial et durcissement fiscal : Afin de favoriser le logement en résidence principale plutôt que la location touristique, le gouvernement souhaitait durcir la fiscalité des locations meublées de courte durée, plus avantageuse que celle des autres locations.

Avantages fiscaux antérieurs pour les meublés de tourisme : Avant le passage de la Loi de Finances pour 2024, posséder et louer un meublé touristique permettait de bénéficier de certains avantages fiscaux. Pour rappel, les meublés de tourisme sont des logements meublés, à l’usage exclusif d’un locataire qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un court séjour à la journée, à la semaine ou au mois (article L. 324-1-1 du Code du tourisme). Le classement d’un meublé de tourisme par un organisme accrédité a pour objectif d’indiquer au client le niveau de confort et de prestation du bien loué (1 à 5 étoiles) tout en permettant à son propriétaire de bénéficier d’un abattement fiscal forfaitaire de 71 %. Tandis que la location d’un meublé de tourisme permettait de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50 %.

Focus sur la réforme :

Un élément notable à prendre en considération est l’amendement du Sénat qui a été intégré au texte final par erreur, allant au-delà de la volonté initiale du gouvernement. Il est important de noter que le gouvernement a depuis annoncé que cette réforme ne devrait pas être appliquée, rectifiant ainsi cette erreur. Il n’y a cependant aucune prise de position officielle ou aucun rectificatif de la loi venant officialiser cette décision.

Ce qu’il faut retenir des changements opérés à ce jour :

Réformes depuis le 1er janvier 2024 :

  • Alignement des meublés touristiques non classés sur le régime micro foncier :
    • Le seuil d’éligibilité au micro BIC pour les meublés de tourisme non classés est abaissé à 15 000 € (au lieu de 77 700 €) ;
    • Le taux d’abattement forfaitaire passe à 30 % (au lieu de 50 %).
  • Les meublés de tourisme classés peuvent bénéficier d’un abattement supplémentaire de 21 % s’ils ne sont pas situés dans des zones géographiques se caractérisant par un déséquilibre important entre l’offre et la demande de logements, sous réserve que le chiffre d’affaires hors taxes, n’excède pas 15 000 € au cours de l’année civile précédente. Le bénéfice de cet abattement supplémentaire est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis. » 

Option du régime d’imposition « réel » inchangée :

Bon à savoir : l’option pour le régime d’imposition dit du « réel » n’est pas modifiée par la loi de finances, et pourrait dans certains cas s’avérer plus avantageux que le régime du micro-BIC grâce à la déduction des charges réellement supportées ainsi que de l’amortissement comptable du bien.

Cette réforme vise à équilibrer le marché locatif en faveur des résidences principales tout en ajustant la fiscalité des meublés de tourisme classés. Les propriétaires concernés devront évaluer attentivement leur situation fiscale et explorer les options les plus avantageuses en fonction de ces changements législatifs.

Il convient de garder à l’esprit que ces dispositions pourraient évoluer, voire être modifiées, étant donné qu’elles semblent actuellement aller à l’encontre de la volonté du gouvernement, notamment en raison d’une rédaction maladroite alignant le Micro BIC au Micro Foncier. Ainsi, une vigilance continue et une adaptation aux éventuelles évolutions législatives s’avèrent essentielles pour les propriétaires immobiliers concernés. Un projet de loi est d’ailleurs en cours d’étude au Parlement.

Propriétaires immobiliers : une nouvelle obligation déclarative à remplir avant le 01/07/2023

Communiqué du 23-1-2023 n° 533 ; FAQ du 19-1-2023

La loi de finances pour 2020 a institué une nouvelle obligation qui doit être accomplie pour la première fois avant le 1er juillet 2023.

Cette nouvelle obligation doit permettre l’établissement de la taxe d’habitation et de la taxe sur les logements vacants.

Une obligation pour tous les propriétaires de locaux d’habitation

La déclaration s’impose à tous les propriétaires de locaux d’habitation, personnes physiques ou morales.

Cas particuliers :

  • Les non-résidents sont également tenus de souscrire cette déclaration dès lors que leurs biens sont situés en France.
  • En cas d’indivision, une seule déclaration est attendue par bien.
  • En cas de démembrement, la déclaration est effectuée par l’usufruitier.
  • En cas de vente, l’obligation de déclaration incombe à l’acheteur, nouveau propriétaire du bien. Il faut toutefois attendre que l’enregistrement soit effectif, et donc que le bien soit visible dans l’espace sécurisé du propriétaire, à la rubrique « Biens immobiliers ».

La déclaration concerne les conditions d’occupation et l’identité des occupants

Les propriétaires doivent déclarer les conditions d’occupation au 1er janvier de tous les locaux d’habitation qu’ils possèdent : nature de l’occupation et identité des occupants.

  • Lorsque le propriétaire se réserve la jouissance du local : indiquer s’il s’agit d’une résidence principale ou secondaire ou d’un local vacant (bien non meublé et non occupé).
  • Lorsque le local est occupé par un tiers : fournir l’identité du ou des occupants, que ceux-ci soient locataires ou occupants à titre gratuit, à l’exclusion des enfants.

Modalités déclaratives

La déclaration doit être souscrite pour la première fois le 30 juin 2023 au plus tard.

Par la suite, elle ne devra être renouvelée qu’en cas de changement de situation.

La déclaration s’effectue via le service « Gérer mes biens immobiliers » à partir de l’espace sécurisé du site impots.gouv.fr.

Les données d’occupation connues des services fiscaux sont préremplies.

L’administration n’a prévu aucun formulaire de déclaration papier. Les propriétaires qui n’ont pas la possibilité d’effectuer leur déclaration en ligne, doivent contacter les services fiscaux via le réseau France Services, les centres de contact ou le service des impôts des particuliers dont dépend le bien immobilier.

Des sanctions en l’absence de déclaration

Le défaut de déclaration, ainsi que l’omission ou l’inexactitude des renseignements fournis sont passibles d’une amende fiscale de 150 € par local.

Nomination de Christophe de Courtivron

Nomination de Christophe de Courtivron

Advenis Gestion Privée, dotée d’une équipe Grands Comptes spécialisée dans la distribution de produits financiers et immobiliers auprès de professionnels du secteur, annonce aujourd’hui la nomination de Christophe de Courtivron en qualité de Directeur Commercial Distribution Externe.

Webinar Immobilier Pinel

Webinar : Immobilier & dispositif Pinel

Face à la chute des marchés boursiers et au ralentissement de l’activité économique, la pierre reste, plus que jamais, une valeur refuge. Construire une stratégie patrimoniale sur le long terme suppose de miser sur les bons supports d’investissement. 

En effet, 2022 marque un tournant pour le marché de l’immobilier locatif avec la fin du dispositif Pinel tel qu’il existait jusqu’alors. Si vous souhaitez investir dans l’immobilier en 2022, vous pourrez bénéficier des avantages intacts de cette loi.

Vous souhaitez en savoir plus sur la conjoncture immobilière actuelle et mieux comprendre ce dispositif d’investissement immobilier ?

Appuyez-vous sur notre expertise en participant à notre visioconférence

Afin de vous donner les clés, Advenis Gestion Privée organise un Webinar sur le thème de l’immobilier et plus particulièrement sur le dispositif Pinel. 

Le jeudi 22 septembre à 12h, et pendant 45 minutes, nos équipes seront ravies de partager leur savoir-faire et leurs retours d’expérience client. Inscrivez-vous vite !

A

Avec la participation des intervenants suivants :

  • Estelle Billi, Ingénieure Patrimoniale chez Advenis Gestion Privée
  • Julien Lambert, Manager chez Advenis Gestion Privée
  • Marie Eugène, Directrice régionale chez Advenis Gestion Privée
  • Valerie Cloarec, Directrice régionale chez Advenis Gestion Privée

Nous espérons vous voir nombreux !

Préparer votre retraite avec souplesse et sérénité

Préparer sa retraite avec souplesse et sérénité

Même si la France est l’un des pays les plus redistributifs, préparer sa retraite reste nécessaire pour aborder l’avenir sereinement.  Cela demande de la planification, de l’engagement et de l’anticipation !

Comment choisir la solution d’épargne retraite la plus efficace ?

En complément des régimes de retraite obligatoires, vous pouvez épargner sur des dispositifs de retraite supplémentaire pour améliorer votre niveau de vie lorsque vous serez à la retraite.

Dans ce contexte, deux types de solutions existent :

  • L’épargne-retraite proposée dans le cadre de l’entreprise ;
  • L’épargne-retraite souscrite à titre individuel.

A fin décembre 2018, ces dispositifs d’épargne-retraite supplémentaire représentaient 237,532 milliards d’encours selon le dernier rapport de la Drees « La retraite et les retraités » de juin 2020.

Les déséquilibres actuels et prévisibles des systèmes de retraite par répartition, que ce soient la retraite de base ou la retraite complémentaire, ont favorisé le développement d’une épargne retraite supplémentaire par capitalisation.

C’est pourquoi, en 2019, la loi PACTE a bouleversé le paysage de l’épargne retraite en créant un nouveau dispositif : le PER. Il se décline en un produit individuel (le PER Individuel) et 2 produits d’entreprise (le PER Collectif et le PER Obligatoire). Le principe des plans d’épargne retraite est de bénéficier d’un avantage fiscal au versement en échange d’un blocage de l’épargne jusqu’à la retraite sauf cas de déblocage anticipé. En versant régulièrement sur son PER, un souscripteur va se constituer, en réalisant une économie d’impôts, un capital pour sa retraite dont il pourra bénéficier sous forme de rente ou de capital.

Passer de la vie active à la retraite entraîne souvent une baisse de revenus.

D’autres options existent :

Poursuivre une activité professionnelle

  • Travailler plus longtemps si vous n’êtes pas encore à la retraite ;
  • Reprendre une activité même si vous êtes déjà à la retraite.

Et/ou investir dans des solutions qui permettent de vous constituer une épargne :

  • L’assurance-vie : un placement financier qui vous permet d’épargner progressivement et à votre rythme par des versements réguliers ou non selon votre capacité d’épargne du moment ;
  • Le PEA (plan d’épargne en actions) : une solution d’épargne de long terme qui, entre autres avantages fiscaux, permet de se constituer une rente viagère exonérée d’impôt ;
  • L’immobilier :
    • devenir propriétaire de votre résidence principal vous permet de ne plus avoir de loyers à payer.
    • construire un patrimoine locatif diversifié : vous pouvez également investir dans de l’immobilier locatif (bien immobilier ou parts de SCPI) pour obtenir des ressources supplémentaires.
    • vendre son logement en viager : il s’agit de vendre son logement à une personne qui verse en échange une rente viagère au vendeur jusqu’à son décès imprévisible.

Il existe un très grand nombre de solutions et le choix entre ces différentes possibilités dépend de votre situation personnelle et de vos objectifs. Chaque option comporte des avantages et des inconvénients. Il convient d’en discuter avec un conseiller patrimonial.

Pour découvrir, l’ensemble des dispositifs existants et obtenir un conseil personnalisé, contactez-nous. Vous aurez ainsi les cartes en main pour comprendre comment préparer votre retraite au mieux, selon votre situation.